Les grands arbres qui bordent la rue se détachent comme des silhouettes fantomatiques, noyées dans le brouillard matinal. Le soleil est une boule blanche qui se lève tout au bout de l'avenue, là où le brouillard est si épais que le ruban de bitume s'interrompt. Là-bas, dans ce nuage blanc, deux yeux rouges s'allument. On croirait qu'un basilic géant ou alors une arachnée de taille respectable qui auraient élu domicile dans les contreforts de l'autoroute Métropolitaine se sont soudainement réveillés et nous regardent avec des yeux flamboyants. Après un moment, les yeux tournent au blanc. La bête s'est calmée. Ou le camion recule. Dépendant du monde que l'on considère.
jeudi 19 novembre 2009
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